Améliorer les relations entre les agents du SPVM et les personnes en situation d’itinérance, ainsi que les ressources communautaires qui leur viennent en aide. C’est ce dont discutent présentement le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Philippe Pichet, et le président et chef de la direction de la Mission Old Brewery, Matthew Pearce.
Ainsi, il a été entendu que le SPVM pourra désormais compter sur l’expertise de la Mission pour mieux comprendre et agir face aux réalités de l’itinérance, y compris les questions relatives à la santé mentale. La Mission assurera une formation policière complémentaire au sujet de l’itinérance à son pavillon principal situé au 915, rue Clark à Montréal (Campus St-Laurent); son personnel participera à des initiatives de sensibilisation périodiques auprès des forces de l’ordre; puis des douzaines de policiers vont tour à tour servir le souper à plus de 400 personnes sans-abri à la cafétéria de son Campus St-Laurent plusieurs fois par an, et ce, à compter d’hier le 14 février— jour de la Saint-Valentin.
Les progrès seront évalués au cours de rencontres régulières entre Matthew Pearce et le chef de police.
Matthew Pearce dit qu’il s’agit d’avancées vers une meilleure compréhension de la situation des personnes itinérantes dans l’application de la loi.
« Beaucoup de travail reste à faire pour s’assurer que les citoyens les plus vulnérables de notre ville reçoivent un traitement et une protection égaux. Nous sommes persuadés que ces initiatives créeront des ponts entre la police et les personnes sans-abri en leur offrant des occasions d’interagir dans des contextes positifs et non-conflictuels », a déclaré M. Pearce.
Le travail policier auprès des personnes en situation d’itinérance ou encore de crise est une préoccupation présente au quotidien, notamment pour le personnel qui intervient au centre-ville de Montréal.
« L’ensemble de mes policiers qui œuvrent sur la rue, avec l’Équipe mobile de référence et d’intervention en itinérance (EMRII) et l’Équipe de soutien aux urgences psychosociales (ÉSUP) l’illustrent de manière concrète », a mentionné M. Pichet.